《拉努埃大街》是由FrédéricFarrucci執(zhí)導(dǎo),本杰明·查比特編劇,霍光,卡梅麗雅·喬丹娜,XunLia等明星主演的劇情,電影。
故事開(kāi)始時(shí),巴吉德正在駕駛一輛黑色小轎車穿越貝爾法斯特的街道。他與他的朋友和同伴們通過(guò)無(wú)線電進(jìn)行聯(lián)系,他們告訴他他們已經(jīng)找到了一個(gè)新的買家。巴吉德感到非常興奮,因?yàn)檫@意味著他們將能夠一次性獲得大量的利潤(rùn)。然而,當(dāng)巴吉德到達(dá)交易地點(diǎn)時(shí),他發(fā)現(xiàn)買家并不是他們所期望的人。這個(gè)買家是一個(gè)粗暴的黑幫分子,他們以暴力和威脅著稱。巴吉德感到非常緊張,但他沒(méi)有其他選擇,只能繼續(xù)交易。交易開(kāi)始后,一切似乎進(jìn)展順利,直到巴吉德發(fā)現(xiàn)自己的貨物被換成了一袋子毒品。他感到非常憤怒和絕望,因?yàn)樗廊绻荒苷业秸_的貨物并交付給買家,他們將會(huì)殺了他。于是,巴吉德開(kāi)始了一場(chǎng)瘋狂的追逐,他試圖找到那個(gè)偷了他貨物的人,并找到一個(gè)新的買家。在這個(gè)過(guò)程中,他遇到了各種各樣的人物,包括警察、毒販和其他黑幫分子。整個(gè)過(guò)程中,巴吉德充滿了幽默和機(jī)智,他用他的智慧和機(jī)智來(lái)應(yīng)對(duì)各種危險(xiǎn)和困難。他不斷地想出新的計(jì)劃和策略,以保護(hù)自己并完成任務(wù)。最終,巴吉德成功找到了正確的貨物,并找到了一個(gè)新的買家。他成功地完成了最后一筆交易,并逃脫了黑幫分子的追捕?!独4蠼帧肥且徊烤o張刺激又充滿幽默的電影,通過(guò)巴吉德的冒險(xiǎn)故事,展現(xiàn)了一個(gè)普通人在極端情況下的勇氣和智慧。這部電影不僅僅是一個(gè)驚悚片,還是一個(gè)關(guān)于友誼、勇氣和生存的故事。
《拉努埃大街》別名:NightRide,夜行,于2020-07-15上映,制片國(guó)家/地區(qū)為法國(guó)。語(yǔ)言對(duì)白法語(yǔ),最新?tīng)顟B(tài)HD。該電影評(píng)分0.0分,評(píng)分人數(shù)254人。
羅伯特·施塔德洛伯,科斯蒂亞·烏爾曼,艾麗卡·巴赫蕾達(dá)-庫(kù)魯斯,Jürgen Tonkel
《拉努埃大街》是一部以黑色幽默為主題的驚悚片。故事發(fā)生在貝爾法斯特的拉努埃大街,主要講述了一個(gè)小規(guī)模毒品販子巴奇在一夜之間發(fā)生的一系列意外和冒險(xiǎn)。巴奇是一個(gè)普通的年輕人,他靠販賣毒品為生。在一次交易中,他遇到了一個(gè)危險(xiǎn)的放貸鯊,為了籌集更多的資金,他決定向放貸鯊借款進(jìn)行最后一筆交易。然而,交接過(guò)程中出現(xiàn)了災(zāi)難性的錯(cuò)誤,導(dǎo)致貨物失蹤。為了找回失蹤的貨物并盡快找到一個(gè)新的買家,巴奇必須在放貸鯊追蹤他之前趕在時(shí)間之前完成任務(wù)。在這個(gè)過(guò)程中,他遇到了各種各樣的人物和困難,包括激進(jìn)的毒品販子、警察和其他危險(xiǎn)的角色。影片以實(shí)時(shí)一鏡頭的方式拍攝,使觀眾感覺(jué)自己就像是坐在巴奇的座位上,親身經(jīng)歷他的冒險(xiǎn)。幽默干燥的對(duì)白和緊張的情節(jié)使影片充滿了緊張和懸疑感?!独4蠼帧吠ㄟ^(guò)一個(gè)普通人的故事,展現(xiàn)了現(xiàn)代社會(huì)中的黑暗面和人性的復(fù)雜性。影片不僅僅是一部驚悚片,更是對(duì)社會(huì)現(xiàn)象和人性的深刻思考。它向觀眾展示了一個(gè)殘酷而又真實(shí)的世界,讓人深思。
à l’affiche de La Nuit venue, de Frédéric Farrucci, ce Chinois trentenaire, acteur débutant et cadre d’entreprise à Paris, joue un jeune immigré sans-papiers à la croisée des chemins. Rencontre.
? J’ai été formé en sciences et ingénierie, rien à voir avec le cinéma ! ? Huo Guang (霍光), tout souriant, semble savourer l'effet de surprise créé chez nous, ce mardi soir, après une journée de travail, dans un bar parisien. Né dans la province du Shandong, ce chef de produits, chez un géant de la tech chinoise, est venu en France en 2004 à l’age de 18 ans poursuivre des études en ? systèmes embarqués ?à l’Université Pierre et Marie Curie. étudiant, ce jeune Chinois à l’allure raffinée et décontractée, fréquentait déjà des castings sauvages, lors de quelques apparitions publicitaires. Dans La Nuit venue, premier long-métrage de Frédéric Farrucci, il interprète, avec une délicatesse inou?e, un clandestin chinois dont la vie bascule lorsqu'il rencontre une call-girl fran?aise, incarnée par la chanteuse et comédienne Camélia Jordana. Un défi pour cet acteur non-professionnel qui a su toutefois faire de son handicap une force. ? Je n’ai pas de jeu d'acteur. Au cours du tournage, j’étais habité entièrement par mon personnage et nous n’étions qu’un, tout simplement. Mais je ne parviens à expliquer cette métamorphose, aussi physique que psychologique. C’est peut-être ?a, la magie du septième art. ? énigmatique, Huo Guang.
Chine-info : C’est votre premier r?le principal au cinéma. Comment l’avez-vous décroché ?
Huo Guang : J’ai été repéré lors d’un casting sauvage en 2017. Pour Frédéric Farrucci, je ressemble beaucoup au personnage de son film. Mais il a fallu toutefois attendre presque deux ans pour qu’il tranche en ma faveur. Une prudence due au fait que ce film est le fruit d’un travail de longue haleine, nourri et enrichi pendant sept longues années, sans compter qu’il tient en grande partie à la prestation de l’acteur principal.
Grand admirateur de Wong Kar Wai, le réalisateur apprécie surtout le jeu minimaliste de Tony Leung, acteur fétiche du cinéaste hongkongais. C’est pourquoi nous avons beaucoup travaillé sur la mise en condition des personnages pour tenter de transmettre une émotion sans dire rien ou presque.
Chine-info : Votre personnage, Jin, chauffeur VTC et sans-papiers, soumis à une soi-disante mafia chinoise, tombe amoureux de Naomi, une strip-teaseuse. Tout y est, de la clandestinité à l’emprise de la mafia en passant par la prostitution. Un scénario qui risque de renforcer un certain imaginaire fran?ais sur la communauté chinoise, non ?
Huo Guang : à vrai dire quand j’ai lu pour la première fois le synopsis, je n’ai pas été très à l’aise avec cette histoire de sans-papiers chinois. Mais au fil des discussions, le personnage m’est apparu petit à petit en chair et en os. On peut imaginer que Jin, au départ, était DJ à Pékin. Il organisait souvent des DJ set privés, attirant beaucoup de ? fils ? et ? filles de ?. Lors d’une soirée, deux invités sont décédés d’une overdose. Pour échapper à la prison, Jin s’est enfui en France par le biais de réseaux mafieux, et vit depuis à la merci de ces derniers. Pour sortir de cet esclavagisme moderne, Jin et Naomi vont tenter la fuite à deux.
Chine-info : Un parcours d’immigré très différent du v?tre. Comment avez-vous fait pour vous rapprocher du personnage ?
Huo Guang : Contrairement à celle de Jin, je mène une vie dans la norme. Si nous partageons tous les deux la même passion pour la musique, Jin est plus généreux et courageux que moi. Je suis très pragmatique, cédant rarement à l’émotion. Mais pendant le tournage, on s’est beaucoup rapproché au point que j’ai pu me mettre totalement dans sa condition. Jin, c’est moi. J’ai fusionné son parcours avec le mien en réécrivant sa biographie de fa?on minutieuse. Je me suis posé beaucoup de questions sur lui : Est-il enfant unique ? Quel est le déclic de sa passion pour la musique ? Quel est son style vestimentaire ?…
J’ai également suivi des cours de théatre, deux fois par semaine, pendant trois mois. La professeure m’a surtout appris à manier, ou plut?t libérer mes émotions. Une véritable épreuve, alors que je suis quelqu’un de pudique, et qu’il ne m’était jamais arrivé de crier ma colère en public.
Chine-info : Quelle est la scène la plus difficile à tourner pour vous ?
Huo Guang : Sans doute la scène où je devais pleurer, à l’issue d’une visioconférence avec la mère de Jin du film. C’était la première fois que j’ai pleuré en 20 ans. J’ai re?u une éducation qui m’a soufflé l’idée que les gar?ons ne pleurent pas. Je ne savais pas pleurer. Pour y arriver, ma professeure m’a suggéré de revisiter les moments les plus sombres de ma vie, soit de me mettre à la place du personnage. J’ai choisi la deuxième méthode. Transformé en Jin qui risquait de ne plus voir sa famille, je finissais par m'interroger en larmes sur ma vie merdique et sur mon destin qui m’échappe. J’étais Jin à ce moment-là et ce que je devais faire, c’était d’être simplement moi-même. Si j’osais, je dirais que je me suis fait volontairement un lavage de cerveau, au sens positif du terme, pour enfiler l’habit de ce clandestin.
Chine-info : Vous donnez la réplique à Camélia Jordana, chanteuse et actrice à la fois célèbre et engagée en France. Cela constitue-t-il un défi pour vous ?
Huo Guang : Je ne la connaissais pas avant. Le fait qu’elle soit connue ou pas m’a peu importé. Contrairement à elle, je ne suis pas quelqu’un d’engagé et ne le serais peut-être jamais. Mais j’ai suivi la polémique suscitée par ses propos sur la violence policière envers les Noirs. Courageuse, elle a choisi de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas. Dans le même temps, de nombreux Fran?ais se sont mis à boycotter notre film suite à cette polémique. Libre à eux. à notre époque, chacun a ses opinions.
Chine-info : La langue, comme la cuisine, est un marqueur social et d’identité. Dans le film, tous les Chinois parlent un mandarin parfait, sans aucun accent local, et ils ne mangent que des soupes pho, symbole culinaire du Vietnam. Plusieurs détails sur la communauté chinoise à Paris m’ont semblé peu convaincants... Si je voulais être provocatrice, je dirais que Frédéric Farrucci parle bien de nous, mais sans nous.
Huo Guang : Les natifs Chinois connaissent trop bien leurs contemporains pour s’identifier aux personnages. Mais le film est avant tout dédié au public fran?ais qui se moque des identités linguistiques, ni des plats préférés des personnages. Pour moi, c’est l’histoire qui compte. J’imagine que les chauffeurs VTC ou les call-girls pointeraient peut-être d’autres écarts et discordances entre la réalité et la représentation. La Nuit venue est avant tout une romance fictive, qui n'a rien à voir avec un documentaire tiré d’un fait réel.
(Article publié sur Chine-info : http://www.chine-info.com/french/lachineenfrance/cin/20200728/358099.html)
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